Milles beautés et flatteries je peux te dire,
Facilement comme un jongleur t’entretenir,
Malheureusement en disant des petitesses
En désarroi se forment plusieurs antithèses.
Entre mots et mots on dénonce réalités
De grand douleur, de ceux qui veulent encore lutter
Contre eux, les odieux hommes indifférents;
Avec pudeur, j’essaie de faire de vers flambants.
Sans réagir, pourquoi faut-il baisser la tête,
Sans sourire, face aux bourgeois qui lancent des miettes?
Donc, voici ma plainte, l’abus de l’agresseur
Toujours profanateur, maudit envahisseur!
Comme en prison : les bouches fermées, les cœurs battant,
Comme en prison : les mains cachées, les yeux criant;
Les affligés, surveillés par l’impatience,
Nous déguisons bien sous le masque du silence.
Ils assassinent avec notre consentement,
Pas logique, pas comique ce comportement;
Un regard vomitif, des mocassins brillants,
Clarté obscure, destin inexistant.
Oh ralentisseurs, pourquoi si accélérés?
Il n’y a aucune excuse pour être excusés.
Tant de peines, de chagrins valent-elles la peine?
Ainsi ôter nos esprits, même notre haleine?
Fausse hégémonie, faux hédonistes
Cassant toute harmonie, erronés altruistes
Vraie racaille ! Ceux qui paient la dîme en rechignant,
On se méprend pas sur les hommes malfaisants.
Patricia Mora B.